Étude sur les besoins en compétences dans le secteur Droguerie

12 janvier 2024

L’étude de branche sur les besoins en compétences dans le secteur Droguerie a été menée par le cabinet Majors Consultants de juillet à décembre 2022 sous la direction de l’Observatoire prospectif du commerce.

Dans un secteur marqué par la prépondérance des TPE (87 % des entreprises), elle a comporté une phase qualitative (6 entretiens approfondis auprès de professionnels) et une phase quantitative (71 entretiens téléphoniques avec des chefs d’entreprise).

Face à la concurrence accrue des acteurs d’internet et des grandes enseignes, à la contraction du pouvoir d’achat et aux exigences croissantes de la clientèle, 70 % des entreprises ont engagé des efforts d’adaptation, en consolidant le conseil client et en se tournant vers des fournisseurs plus locaux et/ou plus techniques et spécifiques.

Les produits traditionnels de droguerie restent fréquemment vendus, mais perdent en importance face aux produits de quincaillerie et de bricolage – c’est en particulier le cas des produits phytosanitaires. Les services complémentaires (livraison, point relais, pose…) gagnent en revanche en importance.

La dynamique de recrutement a été relativement soutenue en 2022-2023 (65 % des entreprises ont embauché en deux ans), mais semble plus prudente en 2024 (23 % envisagent de recruter).

Seulement 36 % des entreprises identifient des besoins en compétences non couverts. La gestion du merchandising et des stocks prend le pas sur la connaissance des produits ou de la réglementation spécifiques à la droguerie.

Le recours à la formation est élevé puisqu’il a concerné 86 % des entreprises ces dernières années. Il s’agit essentiellement de formations fournisseurs et de formations en interne, avec en mineure la formation en externe et/ou via des organismes externes. Le développement d’une formation de droguiste intéresse un peu plus de la moitié des entreprises, 55 % dans le sens d’un perfectionnement, 60 % dans le sens d’une initiation des nouveaux salariés.

Le recours à l’alternance semble en revanche bien installé dans le secteur : il a concerné 44 % des entreprises qui ont recruté en 2022-2023, essentiellement sur des profils de vendeurs de niveau CAP ou BAC PRO.

Les pratiques de formation privilégient la formation fournisseurs (FDJ, tabac, réglementaire/obligatoire) à 80 % et en mineure le recours aux organismes de formation en externe (40 %). Le recours à l’alternance est récent et très limité (16 %). Le principal frein identifié est la taille de l’entreprise, jugée trop petite.

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